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EDITIONS LIBERTALIA
Lettre d'information du 7 novembre 2017
Bonjour à tous,

Voici novembre et son cortège de prix littéraires. Si l’envie de respirer un autre air vous saisit, jetez donc un œil à nos deux (belles) nouveautés de novembre, en librairie depuis le 2 novembre.
EN LIBRAIRIE
BLUES ET FÉMINISME NOIR
Angela Davis

« Ce livre d’Angela Davis est, pour moi, une révélation et une véritable rééducation. » Toni Morrison

Blues et féminisme noir explore l’œuvre de deux blueswomen quelque peu oubliées : Gertrude « Ma » Rainey (1886-1939) et Bessie Smith (1894-1937). La première incarne le blues traditionnel, la seconde, le blues classique. Dévalorisée par les spécialistes du blues et du jazz – qui sont en général des hommes blancs –, l’œuvre de ces chanteuses porte un message spécifique : elle affirme la place et les revendications d’autonomie des femmes noires américaines.
En analysant et en contextualisant les paroles de leurs chansons, Davis met en évidence les prémices du féminisme noir et les signes avant-coureurs des grandes luttes émancipatrices à venir. Elle montre que Ma Rainey et Bessie Smith furent les premières rock stars de l’histoire de la musique : or elles étaient noires, bisexuelles, fêtardes, indépendantes et bagarreuses.
Elles posèrent les bases d’une culture musicale qui prône une sexualité féminine libre et assumée, qui appelle à l’indépendance et à l’autonomie des femmes aux lendemains de la période esclavagiste, en revendiquant avec détermination l’égalité de « race » et de genre.
Cette réflexion s’étire aux années 1940 en évoquant l’œuvre de Billie Holiday (1915-1959). Angela Davis réhabilite la conscience sociale de cette chanteuse d’envergure, trop souvent présentée sous le simple prisme des turpitudes de sa biographie.
Blues et féminisme noir propose une histoire féministe et politique de la musique noire des années 1920 aux années 1940.

Figure américaine incontournable, Angela Davis (née en 1944) est connue pour son engagement politique. Ses travaux portent principalement sur la question du genre, la place des Noirs aux États-Unis et le système carcéral. Ses ouvrages les plus connus sont Femmes, race et classe (Des femmes, 1983) et Autobiographie (Albin Michel, 1975).

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REFUZNIKS
Dire non à l’armée en Israël
Martin Barzilai

Ils s’appellent Tamar, Yaron ou Gal, ils sont étudiants, agriculteurs, postiers, anciens officiers ou parlementaires. Ils vivent à Tel Aviv ou à Jérusalem, ils ont 20, 40 ou 60 ans. Entre 2007 et 2017, le photographe Martin Barzilai a rencontré à plusieurs reprises une cinquantaine de ces Israéliens dits « refuzniks », qui refusent, pour des raisons politiques ou morales, de servir une société militarisée à l’extrême où le passage par l’armée est constitutif de la citoyenneté.
En filigrane, ces refuzniks racontent toute l’histoire d’Israël, ses failles et ses contradictions, son caractère pluriel. Et dressent le portrait d’une société où tout devra être repensé pour construire un futur moins sombre.

Martin Barzilai est né à Montevideo, Uruguay. Il obtient en 1994 le diplôme de l’École nationale supérieure Louis-Lumière à Paris. Il parcourt ensuite l’Amérique du Sud, où il s’intéresse aux problèmes politiques et sociaux. Il réalise aussi plusieurs reportages en Israël-Palestine et en Tunisie. Il collabore à de nombreux titres de presse français (Le MondeTéléramaCourrier internationalL’Obs) et internationaux (New York Times, Time Out). Il conjugue commandes de presse et travail indépendant. Refuzniks est son premier ouvrage.

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Salutations libertaires.

Bruno Bartkowiak, Charlotte Dugrand, Nicolas Norrito
www.editionslibertalia.com



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