Si ce courriel ne s'affiche pas correctement, visualisez-le en ligne. Lettre d'information du 5 mars 2020 Bonjour à toutes et à tous, Quelques centaines de cas de coronavirus à l’échelle d’un pays de 67 millions d’habitants et l’on ne parle déjà plus de la mobilisation contre la réforme des retraites ni du 49.3. Vous vous préparez au confinement ? Faites le plein de bouquins ! EN LIBRAIRIE AUJOURD’HUI INES VOULAIT ALLER DANSER Manon Bouchareu Anciennement doctorante en sciences de l’éducation et études de genre, Manon Bouchareu est enseignante en école élémentaire auprès d’enfants sourds et porteurs de handicap. Il y a quelques mois, elle nous a présenté un manuscrit pour lequel on a eu un coup de cœur. Il s’agit d’une première lecture féministe, à partager avec les plus jeunes d’entre nous ! Ines, petite rate au seuil de l’âge adulte, vit avec sa famille dans la paisible ville de Candy-Raton. Elle reçoit une invitation pour le grand bal des cœurs-à-prendre, véritable institution où ratons et ratonnes trouvent généralement leur « moitié ». Ines adore danser mais ne veut pas aller au bal. Pourquoi faudrait-il qu’elle cède sur ce dont elle a envie ? Pour se conformer aux autres ? « Oui, je sais que vous êtes inquiets et que vous désirez que je réussisse ma vie. Mais quitte à me tromper, je ne souhaite pas me forcer à faire un choix qui ne me ressemble pas juste pour vous faire plaisir. » Voir la fiche détaillée sur le www.editionslibertalia.com LE SEXISME, UNE AFFAIRE D’HOMMES Valérie Rey-Robert Est-il nécessaire de présenter Valérie Rey-Robert, animatrice du fameux blog Crêpe Georgette ? Il y a un an, nous avions publié Une culture du viol à la française. Ce livre a acquis le statut de classique en quelques mois. Nous en proposons une nouvelle édition, augmentée d’une préface que vous pourrez également lire sur notre site. À la suite de nombreuses rencontres publiques, l’autrice a souhaité poursuivre le débat. Son nouvel ouvrage est précieux, presque salutaire. À lire et à faire circuler ! « Les violences patriarcales sont le produit d’un système de croyances dans lequel les hommes doivent dominer. La masculinité est partout liée au pouvoir et au contrôle ; les garçons l’apprennent dans leurs familles, par les médias, leurs copains, les jeux, le sport. Et tout en apprenant qu’il faut être fort et puissant, ils apprennent aussi que ce qui est féminin vaut moins que ce qui est masculin. » « On ne naît pas homme, on le devient. » C’est en partant de ce postulat que Valérie Rey-Robert analyse la construction du genre. Selon elle, le principal problème des violences faites aux femmes est la virilité. Elle nous invite à nous questionner sur la socialisation des garçons et des filles, sur la masculinité et sa violence inhérente, sur nos stéréotypes de genre. Il appartient de déviriliser nos sociétés, pour que les hommes cessent de tuer leurs compagnes et leurs enfants, qu’ils cessent de se tuer entre eux, qu’ils cessent de s’automutiler. Ceci ne pourra passer que par un grand travail de prise de conscience et d’éducation. Une problématique qui nous engage toutes et tous. Voir la fiche détaillée sur le www.editionslibertalia.com DÉBUT AVRIL, TROIS PETITS LIVRES MORDANTS Début avril, nous publierons trois petits ouvrages assez représentatifs de l’ADN de la maison d’édition. Tout d’abord une nouvelle traduction de Bartleby le scribe, par Tancrède Ramonet et Noëlle de Chambrun, qui proposent de relire cette œuvre patrimoniale à la lumière de sa dimension anticapitaliste. Puis Droits humains pour toutes, un manifeste porté par Géraldine Franck et un collectif d’autrices, qui insiste sur l’importance de féminiser la langue française afin de cesser l’invisibilisation de la moitié de l’humanité. Enfin, C’est la nuit surtout que le combat devient furieux, petit recueil présenté par Michèle Audin, rassemblant la correspondance inédite d’une communarde oubliée, Alix Payen. En attendant, et malgré l’épidémie, rendez-vous en manif, en librairie, ou au bistrot ! Salutations libertaires. L’équipe de Libertalia. www.editionslibertalia.com Vous recevez ce courriel parce que vous êtes inscrit(e) à la newsletter des éditions Libertalia. Pour vous désabonner, cliquez ici.