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ÉDITIONS LIBERTALIA
Lettre d'information du 1er décembre 2012   
Bonjour à tous,

C’est un peu la cavalcade ces temps-ci du côté de la petite équipe des éditions Libertalia : nouveaux livres disponibles, soirées de présentation, préparation des prochains titres…

Deux nouveautés Libertalia sont arrivées en librairies la semaine passée. Il s’agit de deux livres qui déconstruisent l’ordre sécuritaire et présentent les résistances de terrain. Les deux auteurs, Mogniss H. Abdallah et Maurice Rajsfus, ont pour point commun de parfaitement maîtriser leur sujet.
  EN LIBRAIRIES DEPUIS UNE SEMAINE
RENGAINEZ, ON ARRIVE !
Chroniques des luttes
contre les crimes racistes ou sécuritaires,
contre la hagra policière et judiciaire
(des années 1970 à aujourd’hui)

Mogniss H. Abdallah

Ce document propose une plongée dans certaines de ces luttes, du point de vue des acteurs et actrices, en s’appuyant sur leurs propres archives politiques ou culturelles (chansons, journaux, tracts, dessins, affiches, émissions de radios libres, théâtre, films etc.) : il remémore ainsi l’action des Copains de Kader à Vitry et celle des ami-e-s de Lahouari Ben Mohamed à Marseille ou l’autodéfense antifasciste à Bondy au début des années 1980, revient sur la genèse de la marche pour l’Égalité et contre le racisme de 1983, sur les mobilisations pour Malik Oussekine et Abdel Benyahia, Aïssa Ihich et Youssef Khaïf à Mantes-la-Jolie, en passant par Djillali Ben Ali et Mohamed Diab au début des années 1970. Il se conclut par un rappel des révoltes de l’automne 2005 consécutives à la mort de Zyed Benna et Bouna Traoré à Clichy-sous-Bois et s’interroge sur la coexistence entre critique radicale et réformisme pragmatique au sein de mobilisations qui cherchent à mieux se coordonner.

« Rengainez, on arrive ! » – un des cris de ralliement de la marche pour l’Égalité –, souligne les attentes, les dynamiques internes, les acquis et les limites ou contradictions de ces luttes. Sans complaisance donc avec « la part de bluff » propagandiste, ces chroniques entendent renouer avec la pratique militante du bilan autocritique, pointer les apparitions médiatiques spectaculaires mais éphémères, le « travail d’agitation politique sans suite », les analyses générales surdéterminées par une dénonciation incantatoire sans s’attacher aux réalités complexes et aux singularités de chaque situation. Avec comme perspective de creuser des pistes pour constituer des rapports de forces plus favorables dans les combats politiques et judiciaires à venir.

Rengainez, on arrive !
Par Mogniss H. Abdallah
160 pages, 12 euros

editionslibertalia.com/Rengainez-on-arrive.html
JE N'AIME PAS
LA POLICE DE MON PAYS

L'aventure du bulletin Que fait la police ?
(1994-2012)

Maurice Rajsfus


« Dans un pays où la police parle bien plus de ses droits que de ses devoirs, quel espace de liberté peut bien subsister pour les citoyens ? Ces droits revendiqués par les policiers ne peuvent que signifier, parallèlement, le renoncement à la critique quant à la qualité de leurs activités. Lorsque la parole du policier ne peut être réfutée, c’est toute la liberté d’expression qui se trouve mise en cause […]. Il est nécessaire que des témoins ou des observateurs se fassent entendre. C’est le rôle qu’a tenté de jouer, depuis le printemps 1994, l’Observatoire des libertés publiques et son bulletin mensuel Que fait la Police ? Avons-nous réussi à décrire les aspects malfaisants de la police et à sensibiliser les esprits ? Peut-être pour une minorité. Sans doute pas pour le plus grand nombre. Est-ce une raison pour renoncer ? Sans doute pas ! »

Inlassable contempteur de l’ordre sécuritaire, l’historien et essayiste Maurice Rajsfus, né en 1928, rescapé du Vel d’Hiv, ancien président de Ras’l’Front (1991-1999), revient dans ce court texte sur l’aventure du bulletin Que fait la police ? En guise d’invite à poursuivre.

Je n'aime pas la police de mon pays
Par Maurice Rajsfus
160 pages, 7 euros

editionslibertalia.com/Je-n-aime-pas-la-police-de-mon.html
  PLUSIEURS SOIRÉES DE PRÉSENTATION ET DE SOUTIEN
Si vous passez sur l'agenda des éditions Libertalia, vous constaterez que les dates de présentation des ouvrages se multiplient. Le catalogue s’étoffe (36 titres désormais), les auteurs sont de plus en plus souvent sollicités pour présenter leurs ouvrages.

En juin dernier, nous vous avions fait part de l’inopportune faillite de notre diffuseur Court-Circuit. Depuis le début du mois d’octobre, c’est Harmonia Mundi Livres qui a repris en main notre diffusion comme notre distribution. Quelque 10 000 euros de ventes de livres se sont « évaporés ». Par conséquent, Libertalia peine à finaliser le règlement de deux factures chez les imprimeurs. Si le cœur vous en dit et que vous êtes dans la région, passez donc boire un verre à notre santé le 2 décembre ou le 6 décembre au CICP. On y parlera d’alternatives sociales, on y écoutera de la bonne musique, et surtout, on ne se laissera pas abattre par si peu.
  LES DEUX PROCHAINS TITRES, EN LIBRAIRIES LE 28 FÉVRIER 2013
Yorick
Gérard Mordillat est écrivain et cinéaste. Il a publié de nombreux romans, parmi lesquels Les Vivants et les Morts, Notre part des ténèbres, Ce que savait Jennie. Nous avons le plaisir d’annoncer la réédition du récit Yorick (indisponible depuis dix ans, et illustré, pour l’occasion, par André Faber).
« Abilène voulait être la princesse et la souillon. La plus belle et la plus sale. L’ange en odeur de sainteté et le démon puant. Elle voulait vivre dans l’or, les parfums, la soie, et ravager ses beaux habits, tout casser pour se vautrer dans la ruine comme sur le plus doux des lits. Elle voulait être prise dans sa gloire, prise dans sa chute pour que les larmes viennent avec la jouissance. »
Pour en savoir davantage ou souscrire dès maintenant :
editionslibertalia.com/Yorick-Gerard-Mordillat.html

La Commune n’est pas morte
Les usages politiques du passé, de 1871 à nos jours

Aujourd’hui analysée par les historiens comme un singulier crépuscule des révolutions du xixe siècle, la Commune de Paris fut longtemps considérée comme l’aurore des révolutions du xxe siècle, comme une lutte à poursuivre. Cet essai se penche sur les usages politiques des mémoires de cet événement tragique dont la complexité favorise une grande plasticité mémorielle. Et chacun investit cet événement fascinant de ses propres attentes, étroitement liées aux enjeux politiques du temps. Les mémoires de la Commune sont plurielles et conflictuelles.
Un livre d’historiographie accessible et passionnant, rédigé par Éric Fournier, auteur de La Cité du sang (les bouchers de la Villette contre Dreyfus). L’illustration de couverture a été gracieusement dessinée par Tardi.
Pour en savoir davantage et souscrire :
editionslibertalia.com/Les-Usages-politiques-de-la.html
Salutations libertaires.
Nicolas Norrito, Charlotte Dugrand, Bruno Bartkowiak
editionslibertalia.com   
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