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EDITIONS LIBERTALIA
Lettre d'information du 28 mai 2020
Bonjour à toutes et à tous,

Voilà plusieurs semaines que la chaîne du livre a repris son activité. Des semaines très denses pour notre petite librairie comme pour la maison d’édition. Joie, ce 28 mai, trois nouveautés sont enfin disponibles dans toutes les librairies.
AUJOURD’HUI EN LIBRAIRIE
BARTLEBY LE SCRIBE
Herman Melville

« Je restai assis dans un silence total, essayant d’encaisser le choc. Je me dis d’abord que mes oreilles m’avaient trompé, ou que Bartleby n’avait pas compris ce que je lui avais demandé. Je répétai donc ma demande le plus clairement possible ; mais tout aussi clairement revint la précédente réponse : “J’aimerais autant pas.” »

Le monde que Melville décrit dans la célébrissime nouvelle Bartleby en 1853, c’est déjà le monde de la start up nation, des travailleurs atomisés, surveillés, uberisés ; des managers amis ; le monde des bullshit jobs, de l’open space et de la transparence ; un monde impersonnel et vide, dématérialisé et pétrifié, dans lequel toute issue ne débouche que sur des impasses et où toute forme de résistance est criminalisée. Le monde du copyright, de la mégalopole et du flux. Bref, un monde­marchand, brutal et clos, né dans la première moitié du XIXe siècle à Wall Street, et qui est devenu aujourd’hui le nôtre. Il n’est donc pas étonnant que I would prefer not to ait pu servir de slogan aux manifestants du mouvement Occupy Wall Street.

Nouvelle traduction et préface de Noëlle de Chambrun et Tancrède Ramonet.

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C’EST LA NUIT SURTOUT
QUE LE COMBAT DEVIENT FURIEUX
Une ambulancière de la Commune (1871)
Alix Payen

« Nous avons été bien malheureux dans ces horreurs de tranchées, la pluie ne nous a pas quittés un instant. Je n’aurais jamais cru que l’on peut s’habituer à vivre tout mouillé pendant des jours sans jamais sécher. »

Printemps 1871. Assiégée, la Commune de Paris se défend contre Versailles. Les témoignages sur ce moment sont extrêmement rares. Après celui de Victorine Brocher (Souvenirs d’une morte vivante, Libertalia, 2017), voici celui d’Alix Payen, écrit sur le vif.
Née dans une famille bourgeoise et fouriériste, Alix Payen (1842-1903) a 29 ans lorsqu’elle s’engage dans le 153e bataillon de la garde nationale. Ambulancière et infirmière, elle participe à la défense du fort d’Issy, qui protège Paris contre les assauts de l’armée versaillaise, puis à celle du fort de Vanves. Pendant les rares moments de calme, elle écrit à sa mère.
Alix Payen a peu attiré l’attention des historiens. Pourtant, elle a participé à la lutte avec courage et détermination, et elle a décrit avec sensibilité les combats violents et la vie du bataillon sous les obus.
Cette correspondance, largement inédite, a été retrouvée par la romancière Michèle Audin, animatrice du blog macommunedeparis.com

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DROITS HUMAINS POUR TOU·TE·S

Le langage est politique : ce qui n’est pas mentionné n’existe pas. L’expression « droits de l’homme » reste un symbole fort de la société patriarcale, elle invisibilise les femmes mais aussi leurs luttes et leurs droits. L’objectif du collectif Droits humains pour tou·te·s se résume en une phrase : obtenir que les institutions remplacent l’expression « droits de l’homme » par « droits humains ». La légitimité dont bénéficient les termes employés par les pouvoirs publics leur confère un poids tout particulier. Il est temps pour la communauté francophone dans son ensemble de prendre acte de la réalité des discriminations qui s’exercent contre les femmes et de modifier la langue française en conséquence pour éviter qu’elle y participe.
Ce livre manifeste rassemble les contributions de personnes d’horizons divers (enseignantes, comédiennes, illustratrices, etc.), connues ou méconnues, qui apportent un éclairage historique, linguistique et politique à cette requête.

Les droits sont intégralement reversés au collectif Nous toutes !

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QUELQUE 40 000 LIVRES
En temps habituel, les mois de mai et juin sont très animés. De nombreuses rencontres publiques, des fêtes politiques, des salons… Cette année, pour saluer le retour des beaux jours, on fait de la manutention. Chassés par la gentrification, il nous reste six semaines pour évacuer l’entrepôt du haut Montreuil où nous stockons quelque 40 000 livres. Pour l’heure, on entasse les palettes dans la cave de la librairie, mais rapidement va se poser la question cruciale d’un nouveau lieu. Si vous avez des idées, faites-nous signe !
Salutations libertaires.

L’équipe Libertalia
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