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EDITIONS LIBERTALIA
Lettre d'information du 25 août 2020
Bonjour à toutes et à tous,

C’est la rentrée. Une étrange rentrée masquée, placée sous le signe de l’incertitude sanitaire et de l’inquiétude économique et sociale. On ne va pas le cacher, on a connu des jours meilleurs, mais notre maison d’édition est un projet politique, alors on continue.
DEUX LIVRES EN LIBRAIRIES EN CETTE FIN DE MOIS D’AOÛT
LE TESTAMENT DU BANQUIER ANARCHISTE
Dialogues sur le monde qui pourrait être
Édouard Jourdain & Adeline Baldacchino

Le poète portugais Fernando Pessoa publiait en 1922 Le Banquier anarchiste. La question que tentait de résoudre son personnage reste ouverte : comment être libre sans être cynique ? La véritable liberté ne s’obtient-elle qu’au prix de l’individualisme, qui permettrait seul d’échapper aux « fictions sociales » – l’argent, la morale, l’esprit grégaire ? Tout projet de société émancipée est-il voué à l’échec ?
Un siècle plus tard, deux lecteurs de Pessoa, Adeline et Édouard, font la rencontre fortuite à Paris d’un vieillard qui prétend être le fameux banquier du dialogue entamé avec l’auteur du Livre de l’intranquillité. Tout en cherchant à percer le mystère de sa longévité, ils le prennent au mot et renouent le fil de la discussion en passant un pacte : pendant sept jours, ils ont le droit de lui poser toutes les questions et de lui opposer tous les arguments qui leur viennent à l’esprit. Peu à peu, ils se font ainsi dépositaires d’un « testament » du banquier anarchiste qui témoigne de son évolution imprévue vers un anarchisme social nourri par son expérience des tragédies du XXe siècle, sa découverte de l’amour comme antidote au désespoir et ses rencontres avec des personnages tels que Makhno ou Orwell.
Cette belle fiction peut se lire à la fois comme une introduction aux grands principes de l’anarchisme et comme une méditation poétique sur la liberté et la dignité.

En complément, en annexe : texte intégral Le Banquier anarchiste, de Fernando Pessoa, dans la traduction de Joaquim Vital.

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CANICULE
En souvenir de l’été 2003
Jean Stern

« J’ai retenu de ces nuits à l’hôpital Tenon que le monde néolibéral dans lequel nous vivions alors et vivons encore est prêt à sacrifier une partie de sa population. »

Août 2003. Une crise sanitaire sans précédent s’abat sur la France. La raison ? Il fait trop chaud. Des milliers de personnes âgées meurent d’hyperthermie dans l’indifférence. Malgré les signaux d’alarme, le gouvernement ne prend pas la mesure du désastre dans le huis clos des hôpitaux. Jean Stern, journaliste, est alors opéré à Tenon, dans le XXe arrondissement de Paris. Dans un récit intime et halluciné, il raconte de l’intérieur la réalité dramatique de ces petites vieilles et petits vieux fauchés par l’hécatombe. Ce cri d’alerte sur l’hôpital et ses personnels soignants, déterminés autant que démunis, résonne avec la nouvelle crise sanitaire que nous subissons aujourd’hui.

Jean Stern a publié Les Patrons de la presse nationale, tous mauvais (La Fabrique, 2012) et Mirage gay à Tel Aviv (Libertalia, 2017). Il collabore au site Orient XXI et à La Chronique d’Amnesty International.

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ET BIENTÔT, HOMMAGE AU ROJAVA
Le 3 septembre prochain, Libertalia publie Hommage au Rojava, un recueil rassemblant les témoignages de 22 combattant·e·s internationalistes ayant choisi de prendre les armes contre Daech et pour la révolution communaliste kurde. Si vous êtes en région parisienne, notez ces deux dates : vendredi 4, au Monte-en-l’air, à Paris ; puis samedi 5, à notre librairie montreuilloise, discussions publiques avec cinq des protagonistes de l’ouvrage. Pour des raisons évidentes, port du masque obligatoire et rencontres en extérieur, devant les librairies.
Salutations libertaires.

L’équipe de Libertalia.
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