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EDITIONS LIBERTALIA
Lettre d'information du 10 mai 2022
Bonjour à toutes et à tous,

On a peu communiqué ces dernières semaines : guerre, campagne présidentielle, vacances scolaires… on a pensé qu’il valait mieux ne pas encombrer vos boîtes.
Étrange période dans le monde du livre que celle que nous vivons depuis le début de l’année. À l’euphorie des années de confinement a succédé une certaine apathie, les librairies sont désertées et tout semble suspendu.
Fin avril puis début mai, nous avons publié deux classiques : les Réflexions sur les causes de la liberté et de l’oppression sociale, de Simone Weil, dans l’édition la plus complète et la moins onéreuse du marché ; et une nouvelle traduction du récit fantastique La Peste écarlate, de Jack London.
EN LIBRAIRIE
RÉFLEXIONS SUR LES CAUSES
DE LA LIBERTÉ
ET DE L’OPPRESSION SOCIALE
Simone Weil

« La période présente est de celles où tout ce qui semble normalement constituer une raison de vivre s’évanouit, où l’on doit, sous peine de sombrer dans le désarroi ou l’inconscience, tout remettre en question. Que le triomphe des mouvements autoritaires et nationalistes ruine un peu partout l’espoir que de braves gens avaient mis dans la démocratie et dans le pacifisme, ce n’est qu’une partie du mal dont nous souffrons ; il est bien plus profond et bien plus étendu. »

La présente édition des Réflexions sur les causes de la liberté et de l’oppression sociale (1934) a été établie et révisée à partir de la dactylographie originale déposée à la BnF. Robert Chenavier, spécialiste de l’œuvre, l’a enrichie d’un appareil critique dense. Il l’a également complétée d’une étude inédite intitulée « Transposer la pensée de Simone Weil », faisant ressortir l’originalité et la contemporanéité des thèses d’une philosophe devenue ouvrière qui voulait nous éviter de « périr impuissants à la fois à réussir et à comprendre ».

À ce jour, il s’agit de l’édition la plus complète et la plus abordable de l’essai que Simone Weil (1909-1943) considérait comme son « Grand Œuvre ».

Voir la fiche détaillée sur le www.editionslibertalia.com
LA PESTE ÉCARLATE
Jack London

suivi de
Le Masque de la Mort rouge
(Edgar Allan Poe)

« Ce sont les riches qui ont été les premiers à se sauver, dans leurs automobiles et dans leurs aéronefs. La grande masse de la population n’a pas tardé à les imiter… Les pauvres fuyaient à pied, portant avec eux la peste et la propageant dans les campagnes. Affamés, ils pillaient en chemin les fermes, ravageaient les villages et les bourgades… »

Au milieu des ruines conquises par la flore et la faune sauvages, entouré de ses petits-fils quelque peu incrédules et goguenards, l’Aïeul raconte le monde d’avant. Celui qui un jour s’est effondré sous les coups d’un virus scarlatiniforme et meurtrier, emportant humanité et société, révélant la barbarie sous le fard de la civilisation.

La Peste écarlate est un court roman d’anticipation publié en 1912, pionnier du genre post-apocalyptique, écrit par l’auteur de Martin Eden et Le Talon de fer.

Ce texte est suivi de la célèbre nouvelle d’Edgar Allan Poe, Le Masque de la Mort rouge, parue soixante-dix ans plus tôt, dans laquelle une épidémie presque semblable provoque l’extinction complète et définitive du genre humain.

Nouvelle traduction de Philippe Mortimer.

Voir la fiche détaillée sur le www.editionslibertalia.com
À LA LIBRAIRIE LIBERTALIA
Ce mercredi 11 mai, la géographe Flaminia Paddeu viendra présenter Sous les pavés, la terre. Agricultures urbaines et résistances dans les métropoles, un ouvrage publié dans la belle collection Anthropocène des éditions du Seuil. Puis, vendredi, on causera d’utopie rock’n’roll avec Christophe Pagnon à l’occasion du lancement de son l’ouvrage Abattoir à domicile (Éditions du bout de la ville). Passez, si vous en avez l’occasion !
Salutations libertaires.

L’équipe Libertalia.
www.editionslibertalia.com



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