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EDITIONS LIBERTALIA
Lettre d'information du 10 novembre 2022
Bonjour à toutes et à tous,

Ces derniers temps, Libertalia a publié trois livres. Trois registres différents, une même aspiration : l’émancipation.
UN ROMAN
DETRANSITION, BABY
Torrey Peters

« Pour le commun des mortelles trans, la route était barrée dès le début. Pas de taf, pas de mariage, pas de bébé, et, si une femme trans pouvait être une muse, personne ne voulait d’une œuvre où elle s’exprime elle-même. »

Ames, Reese et Katrina vivent à New York. Par le passé, Amy et Reese formaient un couple de femmes trans. Puis Amy a détransitionné pour devenir Ames et a rencontré Katrina. Il reste abasourdi quand elle lui annonce sa grossesse, persuadé d’être stérile après avoir pris des hormones pendant de nombreuses années. Il a beaucoup de mal à accepter de devenir père et pense pouvoir le faire à une seule condition : impliquer son ex, Reese, qui a toujours rêvé d’être mère. Iels vont alors tenter d’inventer une famille queer où chacun·e pourrait trouver sa place.

Detransition, Baby, qui emprunte la forme d’un soap contemporain, détonne dans le champ de la littérature et accompagne l’entrée de la culture trans dans les imaginaires. Torrey Peters aborde avec une bonne dose de provocation et d’humour les tabous liés au genre, au sexe et à la parentalité.

Torrey Peters est une écrivaine américaine née à Chicago en 1981. Detransition, Baby est son premier roman, publié par Random House en 2021. Ce bestseller traduit dans plus de dix langues est également le premier roman écrit par une femme transgenre à être sélectionné pour le Women’s Prize for Fiction.

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UNE MAGISTRALE ÉTUDE EN HISTOIRE
MUTINERIES
À bord des vaisseaux insurgés (1789-1802)
Niklas Frykman

Du début de la Révolution française, en 1789, à la précaire paix d’Amiens en 1802, les marines française, hollandaise et britannique connurent plus de 150 mutineries à bord d’un seul navire, ainsi que six mutineries affectant une flotte entière. Ces rébellions durèrent de quelques jours à plusieurs mois et impliquèrent jusqu’à 40 000 marins. Chacun de ces conflits suivit sa propre trajectoire mais, dans la deuxième moitié des années 1790, leur simultanéité les fit confluer en une seule vague révolutionnaire.
Les mutins des années 1790 partageaient une culture radicale supranationale qui se retrouvait dans toutes les marines européennes – une culture où se conjuguaient des traditions et des influences tant maritimes que terrestres. Refoulée aux XIXe et XXe siècles, cette culture semble avoir disparu sans laisser la moindre trace. Et pourtant, les effets à long terme de ce radicalisme incluent certains des symboles les plus puissants du combat révolutionnaire. Le plus important est peut-être le drapeau rouge qui flotta aux mâts des flottes mutinées – et qui devint, après le naufrage de la « république flottante » du printemps 1797, l’emblème le plus répandu de la lutte des classes et de la justice sociale.
Les années 1790 furent l’âge d’or des mutineries dans l’aire atlantique – une période pendant laquelle les luttes sociales maritimes atteignirent une intensité, une ampleur et une sophistication politique qui restèrent inégalées jusqu’aux grandes révoltes des marins de Kiel, de Kronstadt et de Sébastopol, quelque cent vingt ans plus tard.

Dans cette première histoire globale, Niklas Frykman, enseignant à Pittsburgh, prend le contrepied des récits élaborés du point de vue de chacune des flottes concernées. Rendant hommage aux mutins, il s’inscrit dans la forte tradition de l’histoire par en bas (history from below).

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UN PETIT TEXTE DE COMBAT
QATAR, LE MONDIAL DE LA HONTE
Nicolas Kssis-Martov

La Coupe du monde au Qatar relève bien du cauchemar annoncé. Il a d’abord fallu modifier le calendrier sportif en raison du climat désertique ; puis imaginer des stades entièrement climatisés, une aberration écologique ! Les aspects humains achèvent de rendre ce Mondial inadmissible : non-respect des droits des femmes, des homosexuels, des libertés individuelles, et plus de 6 000 morts sur les chantiers des stades parmi les ouvriers venus du Népal et d’Inde.
En revenant dans cet essai-manifeste sur ce « Mondial de la honte », et en convoquant des exemples historiques qui trouvent écho dans l’actualité, l’auteur interroge l’enjeu politique que représente le sport et le pouvoir d’agir des athlètes face à l’inacceptable.

Nicolas Kssis-Martov, collaborateur de So Foot et passionné de football populaire, est l’auteur de La FSGT, du sport rouge au sport populaire (La Ville brûle, 2014) et Terrains de jeux, terrains de luttes : militant·es du sport (L’Atelier, 2020).

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On l’a déjà dit, la période n’est pas facile pour l’édition critique.
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Salutations libertaires.

L’équipe Libertalia.
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